Critique d’art d’origine allemande, décédée au début des années soixante-dix. Elle collabore à la revue Art d’aujourd’hui, et simultanément à Cimaise , dont elle deviendra rédactrice en chef en octobre 1955. Toute sa vie elle lutte avec obstination pour que le collage soit considéré comme une forme d’art achevé.
Dans un essai sur Jean Deyrolle, Herta Wescher parle aussi de l’homme :
3Comme Deyrolle est dans sa peinture, il est dans sa vie : indépendant et sincère, communicatif sans parler de lui. Même si on est ami avec lui, on ne sait pas grand chose sur sa personne, sinon qu’il tient à certains principes, à des journées réglées, qu’il est un grand travailleur que guide le sens de la responsabilité envers sa mission artistique. Dans le cadre modeste de son atelier, il vit entouré d’objets précieux d’art primitif dans lesquels il aime probablement une parenté d’esprit qui nous demeure secrète. Aussi décidé qu’il se montre dans ses goûts, il l’est aussi dans ses sympathies et antipathies humaines. Mais ceux qu’il accueille sont toujours pris par son charme personnel, par son humour superbe, prêt à éclater à chaque instant… » [Deyrolle, Cimaise, juin-juillet-août 1956, pp15-20]