Au début, JD donne à sa tableau soit un titre se rapportant à quelque caractéristique de forme ou de couleur : « Longue », « Deux pointes blanches », « Equilibre », « Le fond vert », « Gordes gris », soit un titre inventé ou tiré d’un livre ouvert au hasard : « Epis solaires », « Le cosmos est dans la cuisine », « Comme de l’eau ». Cela dans le but simplement utilitaire de désigner plus commodément les oeuvres, mais aussi es époques ou les séries. Lorsqu’il s’aperçoit que les spectateurs ont souvent tendance à établir des rapports directs entre une composition et son titre, il a l’idée vers 1951, de « baptiser » ses tableau d’un nom de saint, trouvé souvent en voyage ou en visitant de vieilles églises, sur un socle de statue ou dans la liste des anciens évêques d’un diocèse. Bientôt il systématise la nomenclature des toiles en leur donnant des noms commençant par A et B pour 1956, C et D pour 1957, E et F pour 1958. Enfin, tous les tableaux d’une même année portent des noms ayant la même initiale : G pour 1959, H pour 19600, etc.. C’est la seule règle qu’il observe dans l’attribution des titres. On peut encore remarquer une certaine prédilection pour les noms rares ou inusités de saints bretons ou carolingiens, et l’élimination des prénoms trop typés ou suggestifs comme Carmen, Cléopâtre ou Napoléon.